Je tiens ici un exemple,
avec ce secrétaire louis XVI d’époque,
en restauration dans notre atelier.
Si l’on a quelques trésors très personnels,
que l’on veuille les garder près de soi et pour soi.
Il y a ce tiroir central à retirer.
On découvre alors un double fond au caisson.
Repoussons-le sur le côté.
Et nous avons à la main un casier.
Mais, si vous êtes dans le secret…
vous saurez qu’il faut le repousser sur le côté droit.
Et vous verrez un ruban sur le côté gauche…
Tirez dessus.
Un nouveau casier apparaît.
Dans celui-ci vous y déposerez vos secrets les plus…secrets !
Votre esprit affuté se demande :
- "Comment pouvait-elle le savoir ?"
Vous apprendrez, que dans notre atelier,
pour restaurer les meubles,
il est indispensable ( le plus souvent),
de les « désosser » complètement.
Et c’est ainsi que j’ai découvert "le pot aux roses".
L’abattant fendu en son milieu.
Un flipot de bois est collé pour compenser le manque de bois.
Parfois il est possible de resserrer le plateau, mais pas dans ce cas là !
Après arasement du flipot et raccord de teinte.
Nous sommes au décapage du meuble,
un des tiroirs est mis à nu, l’autre pas encore.
Une vue de l’arrière et du côté (avant son décapage).
Ainsi nettoyé le jeu du bois est plus contrasté.
Et je finirai avec cette photo du secrétaire Louis XVI remis en état.
Un rempli-ciré pour finition,
(il n’avait pas été vernis au tampon).
Je suis donc restée dans l’esprit du meuble tel qu’il avait été voulu au départ.
Le cuir a été nourrit, les tâches d'encre sur le cadre, disparues.
Il est fabriqué en placage
de murier (pour les parties foncées)
en frêne (pour les parties claires)